Controverse de Valladolid

Le livre La controverse de Valladolid est une production romanesque de l’écrivain français Jean-Claude Carrière. Il a été édité aux éditions Le Pré aux clercs et se classe dans la collection « Le Doigt De Dieu.

Cette production littéraire parue en 1992 et qui couvre 243 pages continue de faire le bonheur de milliers de lecteurs à travers le monde. C’est l’une des versions qui retient l’attention de certains lecteurs du fait de ses multiples avantages.

Lisez ceci pour savoir ce que ce roman dramatique et historique pourrait vous faire ressentir !

Présentation du livre la Controverse de Valladolid

Vous lirez une histoire adaptée au théâtre, mais aussi au cinéma. Les faits décrits par l’auteur se sont déroulés au milieu des années 1550. Trouvez ici un résumé complet de cette œuvre.

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Résumé du livre la Controverse de Valladolid

L’organisation d’une controverse

L’histoire racontée par Jean-Claude Carrière dans l’ouvrage remonte au XVIème siècle. A cette époque, le roi Charles Quint qui régnait sur un royaume indien décide de l’organisation d’une controverse qui décidera du sort des milliers d’indiens. Elle consiste à expliquer à ce peuple la raison pour laquelle elle devrait se coloniser. 

La défense des indiens revient à Valladolid, le frère du narrateur principal du livre, Bartolomé de Las Casas. Ce dernier plaidera face à Juan Ginès de Sepulveda, un philosophe qui évoque le bien fondé de la colonisation de ce peuple. Des juges de circonstance sont désignés pour trancher à la fin des débats. Il s’agit du représentant du pape, le légat et supérieur du monastère abritant ces derniers.

Le livre est donc une suite de discours opposant deux personnes défendant des idées contraires. Il en suivra donc une série d’arguments contradictoires.

Le débat

Le moine Bartolomé et le philosophe Juan Ginés sont appelés au cours de ce débat à répondre à une question principale. Les indiens d’Amériques ont-ils une âme ? Tel est le sujet autour duquel chacun apporte des arguments convaincants. Ceux de Bartolomé s’ils sont plus pertinents devraient abolir l’esclavage de ce peuple. 

Par contre, si c’est le philosophe qui l’emporte, ils continueront par subir leur joug. Les arguments avancés par celui-ci permettent de se rendre compte que les indiens ne sont rien d’autres que des créatures qu’il faut soumettre par la force. Las Casas fait remarquer qu’ils disposent des mêmes droits que les autres peuples en l’occurrence les européens.

La stratégie d’argumentation développée

L’argumentaire de Las casas s’appuie tout au long de la controverse sur l’émotion. Par contre, celle de Sepulveda se base sur la raison et est plus constructive. Il dispose de la rhétorique nécessaire pour faire passer ses points de vue, ce qui n’est pas le cas de son vis-à-vis. Las Casas s’emportent plus vite que Sepulveda et interrompt sans cesse ce dernier pour s’exprimer. Ces arguments sont par ailleurs une conséquence d’une contre-argumentation bien structurée du philosophe.

Toutefois, sur plusieurs points, le moine est plus informé des réalités du terrain que son opposant.

La remise en cause de l’humanisme chez les indiens

Même si Sepulveda n’a pas été sur le terrain pour recueillir des informations, il apprend que les indiens se livrent à des sacrifices humains. Cet acte barbare condamné par la bible fait d’eux des êtres qui méritent continuellement l’oppression. Cela lui fait remettre en cause l’appartenance des indiens à l’espèce humaine.

Pour démonter ces propos, le moine fait observer que les enfants nés de l’union des européens aux indiens ne souffrent pas de malformation. Il en conclut qu’il s’agit des allégations et qu’ils sont bel et bien des humains. Les différences physiques ne sont pas déterminantes et la couleur de peau non plus. L’une des observations qui s’est le plus confirmé est leur aspect imberbe pour la majorité.

Contrairement à la hiérarchisation mise en place par Aristote, Las Casas fait constater que les indiens sont intelligents à l’instar des autres. Ils ne sauraient donc être classés comme des non-humains encore moins des esclaves.

Les conclusions 

A l’issue du débat qui a fait naître une série d’arguments, le verdict est tombé. Le pape, juge principal, a décidé de l’adoucissement des conditions en faveur des indiens. Après avoir écouté les arguments avancés par Las Casas, il en résulte que les indiens disposent d’une âme.

Par conséquent, ils ne doivent aucunement être réduits en esclavage. Par contre, pour permettre aux colons de continuer par trouver de la main d’œuvre à moindre coût, ils peuvent utiliser les Africains.

Ces derniers sont considérés comme moins humains comparativement aux indiens. Le moine a protesté la décision finale, mais il lui sera notifié que ce n’est pas le débat à l’ordre du jour. 

Les points forts du livre La Controverse de Valladolid

Le résumé du livre parle d’une histoire originale et traite d’un sujet d’intérêt public. L’écrit dans son intégralité défend la cause des personnes opprimées à travers le monde. En effet, l’auteur prend partie sur les droits humains et porte un regard bienfaiteur sur les individus vivant sous le joug. Vous pouvez suivre l’adaptation télévisée de l’histoire si vous n’appréciez pas trop les ouvrages en formats brochés.

La fluidité du style d’écriture adopté par Jean-Claude Carrière est un grand avantage pour le succès commercial du livre.

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